Poule de réforme : chute brutale des cours
La semaine dernière, le plus gros abattoir de poules de réforme français a annoncé qu’il ne pouvait plus payer les poules. L’export est totalement bloqué depuis que le Nigéria, subissant de plein fouet la baisse des prix du pétrole, a interdit les importations de nombreux biens dont la viande de poule. Tous nos voisins européens ont vu leurs cours chuter et si la France a résisté quelques semaines, elle semble bel et bien rattrapée par la réalité du marché. Si certains éleveurs ont cherché à placer leurs poules ailleurs, et à des prix bien inférieurs à ceux de ces dernières semaines, d’autres ont du se résoudre à accepter la situation. On notait quelques échanges modérés sur des bases de prix un peu plus élevées vers les abattoirs qui travaillent pour le frais, notamment en poules de reproduction, mais sur des lots limités, d’autant plus que la météo encore douce limitait les besoins.