Poule de réforme : 2016 débute dans l’inquiétude
Début d’année très difficile pour les opérateurs de la filière poule, dont certains avouent sans détour leur inquiétude pour la santé de leurs entreprises si la situation devait se prolonger. Aux méventes vers l’Afrique depuis la fin de l’été se rajoutent des complications à l’export du fait de la grippe aviaire. L’Afrique du Sud refuse les volailles françaises, tandis que d’autres pays, s’ils n’ont pas officiellement fermés leurs frontières, jouent la carte de la prudence et limitent les échanges. En frais, le courant d’affaire est régulier, les acheteurs sont au rendez-vous d’autant plus que les prix sont très attractifs. Mais les volumes ne sont pas assez importants pour désengorger la filière, faute de promotions d’envergure.
Dans ce contexte, aucune amélioration tarifaire, de nombreux éleveurs, notamment dans le Sud, continuent de devoir assumer les frais des réformes.