Porcs : oscillation minime dans un marché peu évolutif
Porc : Lundi à Plérin, le prix de base 56 TMP a repris les 0,6 centime perdu jeudi dernier, en raison, selon le Marché du porc breton (MPB), de l’amplitude des enchères moins importante que jeudi. Les fondamentaux du marché n’évoluent toutefois pas. L’activité est correcte mais l’offre suffit toujours largement comme tend à le souligner des poids moyens de carcasses toujours élevés et qui restent stables.
Découpe : Les dernières estimations de Rabobank ne sont pas de nature à changer la donne. L’année 2019 devrait être marquée par une production mondiale soutenue, notamment aux Etats-Unis et en Europe, tandis que la demande mondiale sera conditionnée aux besoins de la Chine. Le géant asiatique ne devrait toutefois pas se montrer bien plus demandeur au premier trimestre, les abattages nationaux devant rester suffisants pour répondre à la demande intérieure. Par la suite, en revanche, un manque de disponibilités n’est pas à exclure et devrait se traduire par une reprise des importations. Si l’attractivité de l’Europe la place en bonne place pour tirer profit de l’appétit chinois, l’évolution de la guerre commerciale entre Pékin et Washington, du dollar et de la peste porcine africaine dans l’espace communautaire pourraient inverser la tendance.
Porcelet : Le marché français continue sur sa lancée. L’offre n’est pas pléthorique et selon la rapidité des enlèvements de porc relevés dans chaque groupement, les cours sont plus ou moins aisément reconduits voire reprennent un peu d’altitude.