Porcs : la production américaine va décoller
Porcs : La semaine dernière, les fondamentaux du marché porcin européen restaient peu évolutifs : les disponibilités sont larges mais la demande donne quelques signes de dynamisme, que ce soit sur les marchés intérieurs ou à l’export, et notamment à destination de l’Asie. Dans ce contexte similaire à celui de la semaine précédente, les évolutions tarifaires ont été confirmées. L’Allemagne a réajusté à la hausse de deux centimes son prix de base, suivie en cela par la Belgique (+ 1 centime) et les Pays-Bas (de +2 à +3 centimes). L’Espagne a, pour sa part, affiché une hausse de son cours moyen de 1,9 centime.
Outre-Atlantique, la production est attendue en forte croissance cette année. Le dernier rapport de l’USDA indique qu’en décembre, le cheptel reproducteur américain a progressé de 4 % sur un an. C’est une hausse exceptionnelle, jamais vue depuis 1998. Les américains estiment que la demande restera tonique car les prix de la viande bovine sont élevés, mais aussi que l’export sera dynamique. A l’aube de la signature du traité de libre échange TTIP, les producteurs européens observent cette orientation avec méfiance, craignant la possible arrivée de viande américaine sur le marché européen.
Porcelets : Le marché européen des porcelets est apparu globalement haussier la semaine dernière. Bpex note que les risques de propagation de maladies compliquent le commerce, notamment pour le Danemark. Avec des cas de peste porcine africaine en Pologne, le Danemark conduit ses exportations avec prudence. Si ce pays se voyait contaminé, le marché européen serait bouleversé.