Porcelets : commerce compliqué
Entre hausse des coûts des matières premières et la baisse des prix du porc charcutier, le commerce des porcelets reste compliqué.
Entre hausse des coûts des matières premières et la baisse des prix du porc charcutier, le commerce des porcelets reste compliqué.

Conséquence du marché déprimé du porc charcutier et de la hausse des coûts des matières premières, le marché des porcelets se complique. En France, la demande est jugée atone et attentiste compte tenu du coût élevé de l’aliment qui pèse sur la filière et des débouchés moroses sur le marché du porc. Les prix poursuivent leur repli aussi bien en laiton de 8 kg qu’en porcelets de 25 kg.
Cette tendance baissière se retrouve sur d’autres marchés européens. Le prix des porcelets dans l’Union poursuit sa baisse depuis juin. En semaine 37, le cours a reculé de 2,2 % pour s’afficher à 31,7 euros/tête, soit 21 % sous son niveau de l’an dernier, selon la commission.
Avec la dépression qui souffle sur le marché européen, les exportations néerlandaises et danoises de porcelets poursuivent leur baisse. Sur les 33 semaines de l’année, les envois de porcelets néerlandais ont reculé de 3,8 % par rapport à la même période l’an dernier, selon les données relayées par le Marché du porc breton (MPB). L’Allemagne réduit ses importations de 390 346 têtes, gommant la hausse des importations espagnoles (317 922 têtes de plus sur un an). Les envois néerlandais ont aussi reculé de 6,7 % vers la Belgique. De même les exportations danoises reculent de 4 % sur les sept premiers mois de l’année avec près de 8 416 490 porcelets expédiés.