Porcelet : rebond de l’indicateur de marge brute
Porcelet : L’indicateur de marge brute des élevages naisseurs-engraisseurs, publié par l’Institut du porc (Ifip), s’est installé en mars à 1 142 € par truie par an. C’est près de 200 € de plus qu’un mois de plus tôt. Un rebond qui s’explique en premier lieu par l’augmentation de l’ordre de 6,7 % du prix du porc perçu par les éleveurs dans un contexte de coût alimentaire qui évolue peu depuis la fin de l’année 2016.
Le prix de l’aliment industriel pour porcs à l’engrais a toutefois rebondi d’un euro en février, à 229 €/t, dans le sillage des cours des matières premières. Une tendance qui pourrait se confirmer, les prévisions étant à des disponibilités mondiales plus limitées que prévue en blé, maïs et soja notamment.
Découpe : Les abattages ont progressé dans les grands bassins de production européens au premier trimestre. Selon le Marché du porc breton, sur les treize premières semaines de l’année par rapport à la même période de 2017, plus de 20,57 millions de porcs ont été abattus dans l’ensemble Allemagne, Danemark et Pays-Bas, malgré un tassement des volumes outre-Rhin (-0,78 % à un peu plus de 12,65 millions de têtes). En France, l’activité Uniporc a repris 3,47 % à plus de 4,17 millions.