Porc : une partie de l’amont craint une chute des cours
Porc : La semaine dernière a été marquée par une baisse plus modérée que prévu de la cotation allemande, laissant la majorité des opérateurs européens dans l’expectative. Si les proches voisins ont suivi le mouvement, d’autres sont apparus plus hésitants, comme l’Espagne (-0,8 centime) ou la France (-1,4 centime). Pourtant, les disponibilités en élevage sont larges dans tous les grands bassins de production — comme le souligne des poids carcasse très élevés — tandis que la demande se calme. De quoi laisser à penser à certains intervenants que la dernière baisse de la cotation allemande pourrait finalement ne pas refléter la réalité du marché. Selon le Marché du porc breton, certains grands abattoirs annonçaient ces derniers jours des moins-values comprises entre 3 et 7 centimes. Si cela venait à se confirmer, un décrochage des prix ne serait pas à exclure à court terme.
Porcelet : Selon Bruxelles, le prix moyen du porcelet en Europe atteignait 44,40 €/tête en semaine 1 en hausse de 4,8 % en un mois. C’est toutefois 10,2 % de moins qu’un an plus tôt. Les cours européens se sont redressés au mois de décembre, en particulier en Espagne et en Bretagne, indique-t-on à l’Institut de l’élevage. Ce vent de fermeté se poursuit en Espagne mais a laissé place à plus de stabilité en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, tandis que le Danemark a révisé à la baisse ses prix d’acompte pour cette semaine.