Porc : un marché européen d’entre deux fêtes
Porc : La semaine entre Noël et nouvel an n’a pas été synonyme de changement de tendance pour les filières porcines européennes. Les prix étaient fixés pour deux semaines dans la plupart des états membres, malgré un marché attendu plus chargé au fil des jours en raison du moindre intérêt des ménages pendant les fêtes de fin d’année, la trêve des confiseurs du côté des exportateurs et des jours chômés qui entraînent des retards d’enlèvement et abaissent l’activité des abattoirs. Une pause tarifaire et des fondamentaux de marché qui laissent entrevoir des baisses de prix assez sensibles dès les premiers jours de janvier.
Aux États-Unis, l’année se termine sur des prix en repli dans un contexte de croissance confirmée de la production. Selon l’USDA, celle-ci devrait encore augmenter ces prochains mois : +3,1 % et +4,4 % aux premier et deuxième trimestres par rapport aux mêmes périodes de 2018. Si les capacités d’abattage sont attendues au rendez-vous, les prix n’en seront pas moins sous pression, selon l’USDA qui mise sur des cours en retrait dans le même temps de près de 17 % et 8 % d’une année sur l’autre.
Porcelet : Semaine sans changement sur le marché européen des porcelets, entre deux fêtes oblige. Si un retour à la normale est attendu dès les premiers jours de janvier sur le plan logistique, côté prix, tout dépendra du niveau des retards d’enlèvement dans les élevages et du réveil du marché de la viande.