Porc : seul le sud de l’Europe affiche une note de fermeté
Porc : La semaine dernière n’a pas été placée sous le signe du changement pour les filières porcines européennes. D’un côté, la demande en viande est correcte sans plus, voire décevante pour la période selon l’état membre considéré. Les besoins pays tiers sont peu évolutifs. Le nord de l’Europe connaît son traditionnel ralentissement de la consommation avec les vacances qui se généralisent et se traduisent par des mouvements de population. De achats d'autant moins importants que les températures ont été élevées ces derniers jours. À l’inverse, la demande s’animait dans le Sud, avec l’arrivée de nouveaux touristes. Dans le même temps, l’offre européenne restait large et suffisait à couvrir tous les besoins, d’où des cours majoritairement reconduits (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, France, Danemark). Les pays du Sud affichaient une note de fermeté. Toutefois, alors que la fluidité du commerce chez nos voisins transalpins a permis une hausse sensible des prix, le redressement était plus timide dans la péninsule Ibérique, d’autant plus soucieuse de conserver son attractivité à l’international que sa production reste soutenue.
Porcelet : Le marché européen du porcelet reste baissier. Malgré les bas prix atteints, l’incertitude quant à la tenue du prix du porc en fin d’année incite les acheteurs et à la prudence et attise la baisse saisonnière.