Porc : peu d’offres, peu de demande
Porcs : La semaine se termine sur une quasi stabilité du prix de base 56 TMP (-0,1 centime). Comme le souligne le Marché du porc breton, la demande des abattoirs demeure limitée mais la faiblesse de l’offre limite la baisse des cours. Seule une avancée du dossier russe semble être en mesure de changer la donne, mais aucune éclaircie ne se dessine pour le moment à l’horizon.
Porcelets : Selon l’Institut du porc (Ifip), le cheptel reproducteur européen continue de se replier. Les enquêtes réalisées fin 2013 font état d’un recul des effectifs de truies de 1,7 %. Le nombre de truies saillies diminue de l’ordre de 2,6 %, malgré la hausse observée au Danemark (+1,3 %) et aux Pays-Bas (+6,5 %). En Espagne, la baisse atteint -6,6 %, conséquence des dernières mises aux normes des bâtiments de truies gestantes, “ ce qui devrait peser sur la production de 2014 ”. La décapitalisation du cheptel polonais ne se dément pas. Le nombre de truies saillies a reculé de 5,8 % l’an dernier. “ En sept ans, le pays a vu disparaître près de 50 % de son effectif truies, compensé par le recours important aux importations de porcelets ”, souligne-t-on à l’Ifip.
Découpe : Si rien n’assure une amélioration du commerce à l’export, le marché intérieur français pourrait se révéler plus animé au retour du week-end. La fin des vacances dans la majeure partie des départements pourrait réveiller la consommation. Et ce d’autant plus que la météo apparaît plus printanière, ce qui est souvent favorable aux achats de porc frais. C’est en tout cas ce qu’espèrent bon nombre d’entreprises d’abattage découpe qui souhaitent maintenir leurs tarifs.