Porc : moins de tension sur les approvisionnements
Porc : Le marché du porc évolue peu en cette fin de semaine (+0,3 centimes jeudi à Plérin), dans un contexte où les abattoirs peuvent se permettre d’appuyer sur le frein pour leurs achats puisque les semaines n’ont que quatre jours. Les enlèvements affichent d’ores et déjà des retards, selon le Marché du Porc Breton (MPB). Une accalmie de la demande sensible aussi au niveau international, car « la demande chinoise s’est quelque peu ralentie après un déstockage de viande sur le marché intérieur chinois qui freine provisoirement les volumes importés », précise-t-on au MPB.
Découpe : Le marché français devrait continuer de tourner à plusieurs vitesses ces prochains jours. Toute fin du mois, reprise des collectivités pour les départements de la zone A mais la poursuite pour ceux de la zone C, mouvements de population liés aux congés comme au « pont » du 1er mai et météo… Autant de paramètres qui sont en mesure de tantôt freiner, tantôt animer le commerce du porc ces prochains jours. Quels que soient ses débouchés, chaque industriel de la viande aura à cœur de poursuivre ses efforts de revalorisation. Si les cours en amont stagnent, les dernières hausses n’ont pas encore été totalement répercutées sur les tarifs des découpes, laissant les marges sous pression.
Porcelet : Un peu moins de 36 000 porcelets ont été abattus en France sur les deux premiers mois de l’année, selon Agreste, soit 8,8 % de moins qu’un an plus tôt. Compte tenu de l’alourdissement du poids moyen à l’abattage, la baisse est moins prononcée en volume ; -5,4 % pour 545 tonnes équivalent carcasse produites.