Porc : l’Europe s’affaisse, prix fermes ailleurs dans le monde
Porc : Semaine sans changement pour la filière porcine européenne. Le manque d’entrain de la demande intérieure, les incertitudes et la concurrence à l’export laissent les abattoirs prudents dans leurs achats, tandis que l’offre couvre aisément les besoins du moment. Les cours ont continué de reculer ces derniers jours dans les grands bassins de production communautaires, excepté au Danemark où le prix d’acompte pour cette semaine a été maintenu.
Ailleurs dans le monde, la tendance est plus positive pour les éleveurs. Notamment aux États-Unis où les cours oscillent entre maintien aisé et petite fermeté, et ce malgré une production toujours en croissance. Au Brésil, l’augmentation des prix, commencée il y a plusieurs semaines, se poursuit. En Chine, la quasi-stabilité de la cotation cache des orientations diverses selon la région considérée. Cours en hausse dans celles manquant de porcs, en baisse dans celles subissant des restrictions liées à la fièvre porcine africaine.
Porcelet : L’absence d’embellie sur le marché du porc, un avenir proche toujours incertain et la crainte d’une propagation de la fièvre porcine africaine ne sont pas de nature à animer les échanges de porcelets. Et ce d’autant qu’à cela s’ajoute, selon le Marché du porc breton, la hausse des prix de l’aliment. L’offre n’est toutefois fois pléthorique, d’où des cours qui se stabilisent dans la plupart des bassins de production. Y compris en Belgique, malgré la réticence de certains clients.