Porc : l’Espagne faiblit, l’Allemagne chute
Porc : Le fragile maintien des cours nord européens n’aura pas duré. La cotation allemande a chuté de 7 centimes mercredi sous la pression des principaux abattoirs. Ces derniers, en manque chronique de revalorisation des prix des pièces — tant sur le marché intérieur qu’à l’export — ont profité des prémices du ralentissement de la consommation avec un effet rentrée qui s’estompe et d’une offre moins restreinte que précédemment pour appuyer avec succès sur leurs prix d’achat. Certains outils souhaitaient même encore quelques centimes de moins, relaie-t-on au Marché du porc breton, ce qui laisse à penser que l’aval maintiendra sa pression sur les tarifs à court terme.
Ce contexte de marché s’est instantanément répercuté dans les pays voisins (Belgique, Pays-Bas, Autriche). En Espagne, ce signal de baisse a conforté la filière dans son mouvement de baisse saisonnière. La fin de la saison touristique et une production toujours en forte croissance se traduisent par des volumes plus importants à l’industrie de la transformation et à l’export, des débouchés plus concurrentiels où l’attractivité est primordiale et incite les entreprises à contenir leurs prix d’achat.
Porcelet : La stabilisation des cours européens semble bel et bien vouloir se confirmer. L’heure était au maintien des tarifs ces derniers jours en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne. Si un léger fléchissement a été relevé en Belgique, la hausse a fait son retour au Danemark.