Porc : les éleveurs résistent à la pression des abattoirs
Porc : C’est sur 5 centimes de baisse qu’a commencée la séance de cotation de jeudi au Marché du porc breton. C’est sur finalement un tassement de 0,5 centime du prix de base 56 TMP qu’elle s’est achevée. Une différence à rapprocher de la résistance des éleveurs qui ont refusé dès le début les enchères des abattoirs qu’ils jugeaient bien trop basses. Le contexte n’en est pas moins baissier, entre recul des cours allemands mercredi qui devrait entraîner les autres états membres dans son sillage, et une activité d’abattage dans l’Hexagone qui fléchit (activité Uniporc autour de 382 000 porcs) pour des volumes peu évolutifs et suffisants, selon le MPB. Une offre qui devrait rester fournie à court terme, plus de 4 300 porcs étant restés invendus en fin de séance.
Porcelet : L’ambiance terne sur le marché du porc limite toujours l’engouement des engraisseurs. L’offre en porcelet demeurant mesurée, les prix évoluent peu d’un jour à l’autre. Une tendance qui devrait se prolonger ces prochains jours.
Découpe : Le calme devrait continuer de dominer le marché français de la viande ces prochains jours, comme souvent fin janvier. Aucune embellie non plus en perspective sur le marché export. Les ventes sont correctes en produits à moindre valeur ajoutée, en particulier pour les coproduits vers l’Asie, mais demeurent ternes pour les pièces mieux valorisées (poitrine, épaule). Un manque d’entrain aggravé par une parité euro/dollar peu favorable.