Porc : les cours se tiennent en Allemagne
Porc : Malgré les 25 et 26 décembre et le 1er janvier fériés qui ont entraîné d’importants retards d’enlèvement en amont de la filière et une baisse de l’activité des abattoirs, la cotation allemande est restée stable mercredi. Un signal de bon augure pour les éleveurs nord européens qui s’attendaient — pour beaucoup — à ce que les cours décrochent en ce début janvier. Ce maintien demande toutefois à être confirmé par les principaux abattoirs qui pourraient être tentés de jouer malgré tout la carte du repli.
Découpe : Le Brésil a exporté 450 200 tonnes de viandes de porc fraîches et congelées sur les dix premiers mois de l’année, selon les données de l’association brésilienne ABPA relayées par le Marché du porc breton (MPB). C’est 10 % de moins en un an. Toutefois, une reprise était relevée en octobre (+11 % d’une année sur l’autre). Pour le MPB, un développement des ventes à la Chine et une reprise des envois à la Russie devrait « apporter une bouffée d’oxygène ».
Porcelet : Le marché français sort lentement de sa léthargie des fêtes de fin d’année. L’amont gère ses retards liés aux fériés, tandis que l’aval scrute de près l’évolution des cours du porc. Une ambiance attentiste qui joue en faveur de tarifs peu évolutifs.