Porc : l’effet rentrée n’a pas permis d’enrayer le déclin
Découpe : Il y a bien eu un effet rentrée pour les entreprises de la viande. C’est en tout cas ce que laissent à penser les derniers relevés FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, qui font état d’achats des ménages en hausse de 5,2 % du 4 septembre au 1er octobre par rapport aux quatre semaines précédentes. Un rebond à tempérer néanmoins, les achats de longe restant en berne (-2,7 %) au profit du reste de la gamme (+69,7 %).
Cette relance ponctuelle ne permet pas à la filière d’enrayer le déclin. D’une rentrée à l’autre, les tonnages continuent de se replier ; -4,3 %, dont -8 % pour la longe et malgré le sursaut des autres découpes (+17,2 %). Pourtant les prix moyens d’achat sont similaires d’une année sur l’autre, autour de 7,22 €/kg pour la longe (+0,4 % sur un an) et de 6,43 €/kg pour le reste du rayon (+0,6 %).
Porc : La semaine a commencé sur une note de maintien du prix de base 56 TMP qui cache toutefois un marché terne et fourni. Selon Plérin, les abattoirs sont toujours peu enclins à s’approvisionner comme tendent à le souligner les 1 140 porcs laissés sans enchère.
Porcelet : Ce sont toujours les retards d’enlèvement persistant dans une partie des élevages français qui continuent de peser sur les prix des porcelets. Car du côté de l’offre, la tendance à l’abaissement saisonnier reste de rigueur et joue en faveur d’un maintien des cours. Ainsi l’heure reste-t-elle à l’hésitation entre stabilité et repli selon l’opérateur et le lot considérés.
De leur côté, les prix indexés, publiés par l’Institut du porc, poursuivent leur tendance baissière. Ils ont reculé la semaine dernière de 4 centimes pour les 25 kg et de 75 centimes pour les 7 kg.