Porc : le Japon, un marché clé qui échappe à la France
En porc, le Japon est fortement dépendant des importations. La France multiple ses envois sans pour autant se positionner comme un exportateur majeur.
En porc, le Japon est fortement dépendant des importations. La France multiple ses envois sans pour autant se positionner comme un exportateur majeur.
Le porc est très apprécié au Japon. Le pays occupait la septième place dans le monde en termes de consommation en 2021. Cette dernière devrait augmenter en 2023. Dans un contexte d’inflation, les Japonais devraient se tourner davantage vers cette protéine animale à moindre coût. De plus, la fin des restrictions de voyage, relancerait la consommation, selon l’USDA.
48 % d’auto-suffisance en porc
Toutefois, le dixième producteur mondial n’est autosuffisant qu’à 48 % (2021). Derrière la Chine, le Japon était le second importateur mondial. Les achats concernaient principalement de la viande de porc congelée (370 000 tonnes), du porc réfrigéré (270 000 tonnes) et des préparations à base de porc (130 000 tonnes) selon Japan Customs repris par l’USDA.
Des importations en provenance de l’Amérique
Plusieurs pays d’Amérique (États-Unis, Canada, Mexique) se sont imposés comme des exportateurs clés. A eux trois, ils totalisaient un peu moins des trois quarts des exportations en 2021 sachant que le Japon avait importé 1 116 510 tonnes de viande porcine (MPB).
Peu d’importations en provenance de France
Parmi les pays de l’Union européenne exportant de la viande de porc vers le Japon, l’Espagne occupait de loin la première place avec 123 624 tonnes en 2021. La même année, la France a exporté 14 516 tonnes, soit 11,1 % de plus qu’en 2020.