Porc : la Chine masque à elle seule le tonus des ventes UE
Découpe : Un peu plus de 3,819 millions de tonnes équivalent carcasse (téc) de viande de porc ont été exportées par l’Union européenne l’année dernière, selon Bruxelles. C’est 8,1 % de moins qu’en 2016. Le moindre appétit chinois explique à lui seul cette évolution. La chute de 25,6 % des envois vers ce seul débouché — à plus de 1,389 Mtéc — masque la reprise des expéditions vers les autres débouchés, et notamment vers le Japon (+5,1 % à 425 878 téc), Hong Kong (+4,5 %, 378 701 téc), la Corée du Sud (+5,2 %, 274 264 téc), les Philippines (+15,5 %, 249 419 téc) et les États-Unis (+33,2 %, 155 550 téc). À noter aussi l’augmentation de 1,9 % vers le reste du monde, à 946 506 téc.
Porc : Le regain de fluidité des échanges se confirme sur le marché français, entretenant la fermeté du prix de base (+0,5 centime lundi à Plérin). L’activité d’abattage est jugée régulière et normale pour la période, selon le Marché du porc breton, pour des poids moyens qui reprennent une orientation baissière après la hausse liée aux perturbations logistiques du début de mois.
Porcelet : Les échanges demeurent réguliers à rapides sur le marché français. L’offre, tant en laitons qu’en 25 kg, apparaît mesurée et tout juste suffisante pour couvrir des besoins jugés corrects pour la période. Les cours oscillent entre maintien et rebond selon la catégorie et la région considérée.
De leur côté, les prix indexés publiés par l’Ifip, accélèrent leur progression, soutenus par la fluidité des échanges en porcelets et par la reprise des cours des porcs charcutiers. La semaine dernière, ils ont augmenté de 76 centimes pour les 7 kg et de 4 centimes pour les 25 kg.