PORC : FREINS À LA CONTRACTUALISATION
Dans le cadre des deux appels à manifestation d'intérêt (AMI) sur le sujet de la contractualisation dans les filières porcine et bovine lancés à l'automne, le ministère de l'Agriculture a pu identifier les différents freins à la mise en œuvre des contrats. Pour la filière porcine, la difficulté à établir un prix de référence a été citée par deux tiers des éleveurs comme un frein au développement, selon des données confiées aux Marchés Hebdo par le ministère de l'Agriculture.
Ce facteur étant de moins en moins cité à l'aval de la filière. La mise en place de nouvelles références/cotations est citée de manière transversale comme un prérequis au développement de la contractualisation. « Le manque de confiance dans le respect des engagements contractuels » est aussi identifié comme l'un des freins principaux, par la moitié des éleveurs, un quart des transformateurs et la moitié des distributeurs ayant répondu.
Les mêmes acteurs citent la prédominance de la culture du prix « spot » comme un autre frein notable. Autre enseignement mis en avant par le ministère : les deux tiers des acteurs de la distribution pointent le manque de segmentation de l'offre comme un frein à la contractualisation.