Porc : fragile maintien des cours européens
Porc : Les cours ont peu évolué la semaine dernière en Europe, dans un contexte de marché néanmoins plus terne pour les éleveurs. Les abattoirs communautaires peinent à revaloriser les prix de la viande et présentent de plus en plus de réticences à se couvrir aux niveaux tarifaires du moment. Toutefois, l’offre demeure encore mesurée, notamment en Allemagne, d’où des cours qui restent stables. Certains outils pourraient toutefois décider de payer d’ores et déjà moins cher, ne permettant d’exclure une baisse des cours à moyen terme. Le statu quo est aussi resté de mise en Belgique et aux Pays-Bas, chacun surveillant de près l’évolution du voisin allemand. En Espagne, la fin progressive de la saison touristique se traduit par une moindre demande intérieure et un regain de disponibilités pour les industriels et les exportateurs, qui sont plus sensibles aux prix. Le cours moyen a fléchi de 0,1 centime et pourrait s’inscrire en plus forte baisse ces prochaines semaines.
L’heure est toujours à la chute des cours aux États-Unis, tandis que les cours chinois continuent à prendre de la hauteur. L’évolution rapide de la peste porcine africaine en Chine et les tensions commerciales avec les États-Unis restent à surveiller de près, pouvant être propices à un regain d’intérêt pour les viandes européennes.
Porcelet : Les cours européens ne reculent plus et semblent commencer à vouloir se détacher de leurs niveaux plancher. La stabilisation était de mise ces derniers jours en Belgique, tandis qu’un frémissement à la hausse était perceptible en Allemagne et aux Pays-Bas, et qu’une hausse plus franche était relevée à travers l’Espagne.