Porc en Europe : pause… avant la tempête ?
Porc : Cours stables la semaine dernière en Europe. L’Espagne avait fixé sept jours plus tôt son prix moyen pour deux semaines en raison du Jeudi Saint férié. L’Allemagne a reconduit sa cotation mercredi alors que se profilaient deux jours chômés (vendredi et lundi). Belgique et Pays-Bas ont suivi le mouvement entre activité écourtée et dans le sillage des Allemands. Dans l’ensemble, l’offre reste plutôt mesurée mais la demande marque une pause. Pause qui pourrait se prolonger avec l’arrivée du 1er mai, chômé dans la plupart des états membres. Seule la météo est en mesure de dynamiser la consommation communautaire et de soutenir quelque peu les besoins des abattoirs.
La reprise du commerce dépendra aussi de la demande des pays tiers, jusqu’à présent importants. La chute du cheptel comme de la production en Chine devrait se traduire par des besoins soutenus, excepté si les niveaux de prix mondiaux deviennent bloquants. Néanmoins, les disponibilités chez les grands exportateurs pourraient être contenues ces prochains mois, y compris aux États-Unis qui s’attendent à une reprise saisonnière de la demande nationale.
Porcelet : Toujours sous le signe de la hausse pour les porcelets européens. Récente embellie des cours du porc et perspective de relance du commerce après la pause liée aux fériés de Pâques et du 1er mai semblent rassurer les engraisseurs et les autoriser à payer plus cher leurs porcelets, dont l’offre est actuellement plutôt mesurée.