Porc : effet promo confirmé, mais bilan mitigé
Découpe : Au regard des relevés FranceAgriMer-Kantar Worlpanel pour la période P1 (du 26 décembre au 22 janvier), les opérations de promotion de janvier ont bien eu un effet de levier sur les achats des ménages. Ces derniers ont grimpé de 43,7 % par rapport à la P13 de 2016 (du 28 novembre au 25 décembre), dont +36,7 % pour la longe et +76,7 % pour les autres morceaux.
Ce net rebond n’en est pas moins décevant pour la filière qui ne retrouve pas son activité de la P1 de 2016, avec des tonnages inférieurs de 8,7 %, faute d’engouement pour la longe surtout (-12,3 %) et malgré le regain d’intérêt pour le reste de la gamme (+7,2 %).
S’il faut tenir compte d’un petit effet calendaire, l’impact du prix est notable. Bien qu’en baisse de 13,9 % par rapport à décembre, à 6,65 €/kg, le prix moyen d’achat de la longe a dépassé de 5,3 % son niveau de janvier 2016. À l’inverse, les autres morceaux affichent des baisses tarifaires de 27 % entre les périodes P13 et P1 et de 10,3 % d’une année sur l’autre.
Porc : Excepté si la situation de Tönnies vient à s’éclaircir ou se dégrader soudainement, peu d’évolutions tarifaires sont attendues ce jour en Allemagne comme dans le reste de l’Europe de Nord. Une tendance qui pourrait inciter la France — dont les cours poursuivent leur course en tête selon Plérin — à jouer la carte de la prudence. Et ce d’autant plus qu’en aval, aucun net réveil du commerce n’est attendu avant mars, sous l’impulsion du début de mois et de la fin des vacances scolaires.