viande
[Graph] Porc : des importations françaises dynamiques
Les importations françaises ont été dynamiques en cumul des huit premiers mois, notamment avec la progression marquée des volumes germaniques. Interdite d’exporter vers la Chine, l’Allemagne a redirigé sa marchandise vers les autres pays de l’UE.
Les importations françaises ont été dynamiques en cumul des huit premiers mois, notamment avec la progression marquée des volumes germaniques. Interdite d’exporter vers la Chine, l’Allemagne a redirigé sa marchandise vers les autres pays de l’UE.
Selon les données de l’Ifip, les importations françaises de porc ont progressé de 10,1 % en cumul des huit premiers mois de l’année pour s’afficher à 400 600 tonnes. La grande partie de la marchandise importée provient essentiellement des états membres. Bien que les volumes ibériques reculent de 1,2 % sur un an, l’Espagne demeure notre principal fournisseur avec près de 188 100 tonnes soit 47 % des importations totales. Les volumes allemands ont beaucoup progressé de 15,8 % sur un an, à 72 000 tonnes notamment en lien avec les volumes importants qui n’ont pas pu être exportés vers la Chine et qui ont été redirigé vers les autres pays européens. La Belgique et l’Italie augmentent également leurs envois de 17,3 % et 5,6 % respectivement.
Dans les produits importés, 184 000 tonnes de viandes sont recensées soit 46 % de l’offre, en augmentation de 7,8 % sur un an. Au même temps, les produits transformés ont progressé de 6 % à 127 700 tonnes. Mais ce sont surtout les co produits qui flambent de 22,6 %, pesant pour 22 % des volumes.