Porc : ambiance toujours terne à travers l’Europe
Porc : La cotation allemande s’est stabilisée la semaine dernière, malgré des fondamentaux de marché toujours baissiers. L’Allemagne a abattu près de 3,976 millions de porcs la semaine dernière, soit 2,5 % de moins qu’un an plus tôt, selon la filière. Une tendance qui semble liée à une activité en viande en demi-teinte, avec un marché du porc frais toujours terne et des exportations diversement orientées. Pour le Marché du porc breton (MPB), le recours la congélation est plus franc que les semaines précédentes, malgré la menace de la peste porcine africaine. En Espagne aussi les abattoirs dirigent une partie de leurs volumes vers la congélation, comme souvent en cette période, précise-t-on au MPB. L’amont aimerait voir cette stabilisation se confirmer à court terme. L’avenir pourrait leur donner raison. Les opérateurs européens ont retrouvé un peu de compétitivité à l’export avec les récentes baisses, un réveil de la consommation intérieure n’est pas à exclure avec le début de mois. En outre, les industriels pourraient être tentés de stabiliser leurs prix d’achat pour conforter les tarifs à la vente.
Porcelet : Le marché européen est apparu plus hésitant en termes de prix. L’ambiance incertaine du commerce du porc semble avoir eu raison de l’équilibre des prix des dernières semaines, malgré une offre mesurée et plutôt adaptée aux besoins du moment. Stables en Belgique, au Danemark et en Espagne, les cours ont perdu du terrain en Allemagne et aux Pays-Bas.