Porc : ambiance morose et incertaine avant Pâques
Porc : Ambiance morose la semaine dernière sur le marché européen. Alors que la production est apparue peu évolutive, la demande des abattoirs a marqué le pas. Les cours se sont péniblement reconduits voire ont cédé du terrain. En cause, une consommation en demi-teinte et une activité export qui manque toujours d’entrain, voire plus difficile au fil des jours. Selon Plérin, les opérateurs européens se plaignent en premier lieu d’une concurrence accrue des États-Unis sur la scène internationale, en lien avec une baisse des prix et un dollar avantageux. À cela s’ajoute un marché chinois qui continue de montrer des signes de faiblesse. La récente chute des prix sur le marché intérieur incite les importateurs à accentuer leur pression sur les tarifs des marchandises importées, avec succès, y compris pour les coproduits, précise-t-on au Marché du porc breton. À ces moindres besoins s’ajoutent l’arrivée des fêtes de Pâques et des fériés associés — jeudi, vendredi et/ou lundi selon l’état membre considéré — synonymes de perturbations logistiques et de moindre activité d’abattage. Ainsi la prudence est-elle restée de mise du côté des industriels.
Porcelet : Malgré la fragilité du marché du porc, le commerce européen du porcelet demeure dynamique. Les cours poursuivent leur ascension, l’offre restant mesurée et ne permettant pas de répondre à la demande soutenue du moment. Plus de prudence n’est pas à exclure à moyen terme, si le commerce du porc peine à retrouver rapidement sa fluidité après-Pâques.