Pomme de terre : sous l’influence de la météo
Le marché du frais est resté dépendant de la météo, les arrachages demeurant freinés par la sécheresse. Seules certaines parcelles irriguées — composées de variétés à chair ferme, en général — ont pu être récoltées. De ce fait, le marché a été principalement approvisionné par ce type de variétés. Or, en parallèle, la demande s’est montrée très timide, la consommation étant encore très faible avec le temps chaud et sec actuel. Leurs cours ont été plus bataillés. Les quelques pommes de terre basiques mises à l’offre se sont, en revanche, écoulées sur des bases de prix un peu plus fermes, du fait de leur rareté.
Côté industrie, les acheteurs ont été davantage présents sur le marché du libre, du fait du manque de volumes contractualisés. En juillet, seulement 40 000 t de pomme de terre ont été absorbées par l’industrie, ce qui représente un recul de 38 % par rapport à l’an dernier.