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Plusieurs inquiétudes font chuter les prix du colza

Comment ont évolué les prix des oléagineux ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du colza, du soja et du tournesol.


 

un graphique avec une courbe, sur fond de grains de colza, soja et tournesol
Comment ont évolué les prix des oléoprotéagineux ces 7 derniers jours ?
© Généré par l'IA

La déprime qui s’est propagée sur les cours su soja cotée à Chicago s'est propagée au colza européen, qui a clôturé la semaine en légère baisse sur Euronext. Des inquiétudes commencent à poindre sur la récolte allemande, qui serait surestimée par la Commission européenne. Toujours en Allemagne, des pluies pourraient perturber les travaux de semis de la récolte 2025, de même qu'en Pologne. Les importations soutenues de colza dans l'UE ont également freiné la baisse des cours. Le principal fournisseur est l'Ukraine, qui a vu ses exportations de colza progresser sur le début de campagne.

Petit recul en tournesol 

En tournesol, les prix ont perdu 5 €/t sur la semaine sur le marché physique français et l'activité se fait rare. En Roumanie, les cours de la graine ont progressé, au vu de la mauvaise récolte locale. En Ukraine, la trituration de tournesol s'avère un peu plus dynamique que prévu, soutenue par la demande européenne en tourteau après le ban des importations en provenance de Russie.

Le soja en baisse à Chicago

Les cours du soja ont bien reculé d’une semaine sur l’autre. Le principal facteur baissier cette semaine était représenté par le rapport de l'USDA sur l'offre et la demande mondiale et aux États-Unis, qui a revu en nette hausse sa prévision de récolte 2024 en soja aux États-Unis à 124,9 Mt. La demande intérieure en trituration s'affiche à un niveau record sur le mois de juillet outre-Atlantique et la demande chinoise reste faible. On note aussi une concurrence fébrile de la part des fèves brésiliennes. 

Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains. 

Rédaction Réussir

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