Piquée au vif.
La mise en cause du Fipronil a donné lieu à quelques couacs dans la communication gouvernementale. Sur le sujet, la ministre de l’Ecologie et son homologue de l’Agriculture ont rarement paru sur la même longueur d’ondes. La « suspension » du produit par le ministère de l’Agriculture n’a d’ailleurs pas convaincu Roselyne Bachelot. Si elle s’est félicitée de ce « premier pas important que je salue », elle a indiqué devant la presse étrangère qu’elle « ne doutait pas que les études […] nous permettent d’aller plus loin». Pour que les choses soient bien claires, elle a même insisté : « je milite pour l’interdiction du Gaucho et du Régent depuis pratiquement dix ans, avec les apiculteurs de ma région, donc bien avant de devenir ministre». Cette déclaration lui vaudra-t-elle une lettre de mise au point comme Hervé Gaymard en a adressé à Philippe de Villiers ?