Petits veaux : marché fluide et ferme
Gros bovins : Situation toujours contrastée sur le marché des bovins de boucherie. Les ventes se montrent calmes en femelles de race à viande et en jeunes bovins. Conséquence d’une morosité de la consommation qui persiste dans l’Hexagone, conjuguée à un commerce à l’export jugé peu porteur, les besoins des abattoirs restent mesurés. D’autant plus que l’activité est à nouveau réduite par un jour férié. Par ailleurs, les apports sont suffisants, entraînant un maintien relativement laborieux des cours. Pour ce qui est des réformes laitières, en revanche, les transactions se révèlent dans l’ensemble plus actives, soutenues par des effectifs limités.
Veaux : Cette semaine encore, la modestie de l’offre en petits veaux stimule les transactions. La demande des intégrateurs est suivie en sujets de qualité supérieure à moyenne, et trouve parfois des difficultés à couvrir ses besoins. Les cours oscillent entre ferme maintien et nouvelles hausses.
Ovins : Alors que les sorties d’agneau jeune tendent à s’étoffer sur le marché intérieur, la demande des abattoirs se montre réservée. Dans un contexte de consommation morose et de concurrence accrue des marchandises d’origine irlandaise, certains professionnels soulignent la difficulté des opérateurs à dégager des marges satisfaisantes et pointent un manque de valorisation des peaux.
En janvier les exportations de cuirs et peaux ont nettement reculé, selon FranceAgriMer. Les chiffres d’Eurostat font état d’une baisse de 44 % en valeur par rapport au même mois un an plus tôt, après la hausse de 18 % enregistrée sur 2013.