Petits veaux : dégagements à l’export
Bovins : Comme l’offre française, notamment en vaches laitières, est assez abondante par rapport à une demande peu évolutive, l’Institut de l’élevage explique que les importations de viande bovine ont reculé. En cumul sur les neuf premiers mois de 2015, les importations françaises ont totalisé 238 600 téc (-7 % /2014), dont 171 000 téc de viande fraîche (-10 %) et 67 600 téc de viande congelée (+1 %). En septembre, l’Allemagne restait notre premier fournisseur de viande fraîche (3200 téc, -15 %), suivie par l’Irlande (2500 téc, -17 %) et la Belgique (2300 téc, -4 %).
Veaux : Bilan assez morose du deuxième semestre pour les petits veaux laitiers. Devant le peu de besoins des intégrateurs, les opérateurs ont souvent eu recours à l’exportation vers l’Espagne. Les envois ont atteint 22 000 têtes en octobre, soit 12 % de plus qu’en 2014. « Un débouché malheureusement peu rémunérateur », précise l’Institut de l’élevage.
Ovins : Les échanges sur les marchés en vif sont très limités en cette période. Le commerce reprendra la semaine prochaine. L’offre de laitons devrait être un peu plus importante. La demande est attendue régulière.