Petit vent de fermeté pour le canard et le lapin
Volaille : Octobre est rarement propice à la consommation des ménages. 2017 ne déroge pas à la tradition avec une fréquentation plus limitée des points vente, que ce soit sur les marchés, les artisans ou la grande distribution. La volaille n’échappe pas au mouvement et note un commerce calme en poulet PAC, découpes de poulet ou de dinde, avec des ventes qui s’effectuent sur des bases de prix stables dans l’ensemble. Un petit regain d’intérêt est signalé en produits d’hiver, et notamment en poule et lapin, autorisant les vendeurs à raffermir leurs tarifs. La saison est également propice aux découpes de canard mais l’offre manque à l’appel, en canards à rôtir et surtout en canard gras dont la production peine à reprendre de l’altitude après les épisodes de grippe aviaire.
Œufs : Si quelques opérateurs notaient un petit ralentissement de la demande des grossistes et des détaillants mardi en France, sans surprise au regard du calendrier et des prix records, d’autres jugeaient les commandes peu évolutives, soit à des niveaux corrects sans plus pour la période. Une petite faiblesse de la demande qui n’avait aucun effet sur les prix, qui poursuivaient leur ascension au même rythme que les jours précédents. En cause, un marché toujours aussi déficitaire. L’offre en œufs tout venant demeurait insuffisante pour répondre à la fois à la demande industrielle et des centres de conditionnement. Parmi ces derniers, bon nombre n’avaient pas assez de volumes, calibraient moins et continuaient de restreindre leurs livraisons client.
L’envolée des cours se poursuit aussi chez nos voisins, à un rythme similaire à un peu moins rapide qu’auparavant, les niveaux de prix atteints étant de plus en plus synonymes de risque financier pour les acheteurs. En Allemagne, certains industriels et utilisateurs d’ovoproduits limiteraient leur activité plutôt que de prendre le risque d’entretenir la flambée. Un comportement qui ne permet toutefois pas encore d’enrayer la hausse, faute d’offres suffisantes.