Perspectives délicates pour début 2016
En beurre, le marché s’anime à l’approche des fêtes de fin d’année. Les industriels s’estiment satisfaits des commandes. Les grossistes estiment que l’activité sera très forte la semaine prochaine. Les consommateurs sont aussi au rendez-vous, les prix se maintiennent sans difficulté. En poudres en revanche, le marché reste déséquilibré et stagne au niveau de l’intervention. Les stocks se développent. L’export reste dynamique mais à des tarifs planchers. La Chine reste bien moins présente que les années précédentes.
Le premier semestre de l’année prochaine s’annonce sous des auspices assez maussades. Alors que la croissance de la collecte est très forte chez certains pays européens (Irlande, Pays-Bas), elle devrait aussi être de mise en France, maintenant les quotas supprimés. Certes, le prix du lait est bas, mais les agriculteurs continuent de produire et font pression pour limiter le repli tarifaire. Dans l’hémisphère sud, la baisse de la production n’est pas aussi nette qu’escomptée. Dans ce contexte, l’offre mondiale devrait rester élevée pour une demande attendue peu évolutive. Le marché devrait donc rester sous pression début 2016.