PepsiCo poursuit son offensive sur le marché français

Bruno Thévenin, directeur boissons et épicerie PepsiCo.
« En 2013, PepsiCo France a encore échappé à la crise, malgré le contexte économique, la taxe sodas et la mise en cause de certains ingrédients comme l'aspartame », se félicite Bruno Thé-venin, directeur des affaires boissons et épicerie de la filiale du 2e groupe agroalimentaire mondial. Ses ventes ont crû de 7 % en 2013 avec de bonnes performances sur toutes ses activités. Sur les jus (40 % de l'activité de PepsciCo France), Tropicana a progressé de 1,1 % (sur un marché des jus de fruits à +0,8 % en valeur) tandis que la marque de soupes froides Alvalle poursuivait sa percée (à +12,5 %).
Sur les soft-drinks (30 % des activités du groupe), PepsiCo annonce respectivement : +11,3 % pour Lipton, +8 % pour Pepsi (dans un marché du cola en recul de 1,8 % en volume) et +12,4 % pour Seven Up. Enfin, sur l'épicerie (30 % de PepsiCo France contre 52 % au niveau mondial), Lay's a crû de 14,9 % (dépassant pour la première fois les chips sous MDD), Bénénuts a progressé de 9,2 % et les céréales pour petit-déjeuner pour adulte Quaker ont enregistré +9,1 % (sur un marché à - 4 %). De bonnes performances à mettre en lien avec la hausse de 15 % des budgets médias, l'innovation, et une offre adaptée à la demande locale. Le lancement de Pepsi Next (-30 % de sucre, sans édulcorants de synthèse) a séduit 890 000 foyers français. Par ailleurs, PepsiCo qui ne pèse que 6,6 % des soft-drinks en France est porté par le CHR, notamment son entrée chez Quick.
En 2014, le groupe mise sur plusieurs innovations pour asseoir ses positions dont le lancement d'une gamme fraîcheur pur jus chez Tropicana, de chips Lay's Deep Ridged (très ondulées grâce à de multiples brevets), d'éditions limitées aux accents régionaux (saveurs Ch'ti et Provençale) ou encore l'arrivée de Bénénuts sur les crackers.