Optimisme à la veille des fêtes de fin d'année
Les équipes sont sur le pont depuis de nombreux mois pour préparer cette saison festive qui s'annonce sous le signe de l'optimisme. À l'heure où nous mettons sous presse, le cabinet Deloitte révise même ses prévisions de dépenses alimentaires publiées en octobre (voir p. 12) à la hausse de 3,1 %. Les commandes des distributeurs ont l'air d'avoir été à la hauteur, tandis que la restauration souffre. Les innovations se veulent simples, tant dans le foie gras que dans la volaille, ou les desserts surgelés. La tradition et l'authenticité devraient encore faire recette, même si certains s'autorisent quelques originalités. Sur le marché de Rungis, Médélys proposera notamment un foie gras au shiitaké. « Un producteur a créé un escargot avec une coquille reconstituée, du beurre AOP, ail rose de Lautrec », indique Philippe Stisi, responsable communication du Min. Du côté du plateau de fromages, le brie à la truffe semble plaire aux consommateurs, qui se tournent facilement vers les valeurs sûres des AOP comme le comté ou le beaufort. Le chocolat devrait rester le roi des fêtes. Il serait le cadeau le plus en vue pour les adultes, selon Deloitte. 29 euros est le budget moyen dépensé par les Français en chocolat pour les fêtes selon le Syndicat du chocolat. Pour autant, rien n'est encore joué, car les consommateurs ont de plus en plus tendance à attendre le dernier moment pour réaliser leurs courses. Les promotions commencent d'ailleurs très tôt cette année.
P.11 Feyel s'y prépare dès le 15 janvier P.12 Forte demande pour la pintade de Savel P.13 Beillevaire : mode des produits truffés