Œufs : une consommation peu tonique en Europe
Œufs : Le ralentissement de la consommation française s’accentuait mardi, sans grande surprise au regard du calendrier. Les disponibilités en amont de la filière étaient largement suffisantes pour couvrir tous les besoins, en tout venant pour le conditionnement et surtout en œufs calibrés où des surplus étaient relevés. En outre, le réveil attendu de la demande industrielle se faisait toujours attendre, aux dires de certains opérateurs, tandis que l’activité export tournait au ralenti faute de compétitivité de l’origine France face à la concurrence communautaire. Sous pression, les prix se sont repliés.
La tendance est relativement similaire chez nos voisins européens depuis le début de la semaine. Comme souvent en cette période de l’année, la consommation des ménages marque un peu le pas, alors que la demande industrielle ne présente pas de net regain d’intérêt. Le souhait des Etats-Unis de reporter en octobre une partie des embarquements prévus en initialement septembre, tendrait aussi à freiner le commerce communautaire
Volaille : Dans l’ensemble, le commerce de la volaille tourne au ralenti. Après l’animation de la rentrée, les grossistes font état de commandes calmes voire décevantes, en cette deuxième partie de mois. La météo maussade dans la moitié nord de la France fait au moins quelques heureux, puisque les ventes de lapin sont plus dynamiques. La demande est au rendez-vous et les tarifs sont fermes. En dinde, la semaine devrait être calme puisque la clientèle musulmane fête l’Aïd et va donc se tourner davantage vers le mouton. Les poulets fermiers sont recherchés. On note aussi un déficit d’offre en filets de gros calibre, les chaleurs de l’été ayant pénalisé la croissance des volailles. En pintade, après une petite reprise la semaine dernière, le commerce est plus calme, et la demande ne devrait se réveiller que dans quelques semaines.