Œufs : un marché européen plus proche de l’équilibre
Œufs : Les cours tendent à se stabiliser cette semaine en Europe. Si des ajustements baissiers sont encore relevés, le commerce renoue peu à peu avec la fluidité. La consommation étant attendue plus régulière à court terme, un petit vent de fermeté n’est pas à exclure et pourrait se répercuter sur le marché industriel. En France, la semaine a commencé par un retour à la normale des conditions de circulation dans les départements touchés par les intempéries. Si certaines commandes ont été annulées, en particulier chez les grossistes et pour du calibre G, d’autres ont été reportées et s’ajoutaient à celles de ce début de semaine. Une tendance particulièrement signalée en calibre M, qui profitait aussi d’opérations promotionnelles et d’une accélération du commerce dans les zones de villégiature qui accueillent les vacanciers de la zone A et se préparent à recevoir ceux de la zone C. L’offre étant suffisante en calibre M et P mais encore un peu trop large en G et TG, les cours oscillaient entre maintien et repli.
Volaille : Les coûts de production liés à l’alimentation évoluent peu pour la filière avicole française. Les indices de l’Itavi des coûts des matières premières entrant dans l’aliment des volailles ont commencé l’année sur de petits ajustements. Entre les mois de décembre et janvier, ils se sont raffermis en poulet standard (+0,2 %), en poule pondeuse (+0,2 %), en dinde (+0,1 %) et de 0,6 % en lapin. Ils se tassaient en revanche pour la pintade (-0,2 %) et le canard à rôtir (-0,3 %), tandis qu’ils se maintenaient pour le canard gras. Des évolutions qui placent ses indices entre 7,6 % et 9 % sous leurs niveaux de janvier 2017, excepté en lapin où la baisse n’atteint que 4,1 %.