Œufs : un marché européen peu tonique
Œufs : Mardi, le calme dominait le marché français de l’œuf calibré. Néanmoins, certains opérateurs notaient quelques commandes de réassort qui ne demandaient qu’à s’intensifier ces prochains jours. A l’export, bien que l’écart de compétitivité se soit réduit, l’attractivité de l’origine France demeurait fragile, en particulier pour le calibre M. En parallèle, l’offre était peu évolutive et couvrait aisément l’ensemble des besoins du moment. Les cours restaient sous pression et orientés à la baisse.
Le calme continue aussi de dominer les échanges européens. La consommation est correcte, sans plus, et l’offre couvre aisément tous les besoins. Du côté industriel, la demande demeure limitée, les grandes entreprises restant peu présentes aux achats, préférant continuer d’écouler leurs stocks. De quoi entraîner des cours stables à baissiers.
Volaille : Les abattages de poulets dans l’Union européenne ont progressé au premier semestre, selon FranceAgriMer. C’est le cas en France (+4,1 %), au Royaume-Uni (+2,1 %), en Italie (+4,8 %), ainsi qu’en Belgique (+3,9 %) et en Allemagne (+1,9 %). On note un recul tant en Espagne (-3,7 %) qu’au Danemark (-7,7 %). La filière polonaise confirme son dynamisme avec une progression de 12 % de ses abattages, tout comme la Roumanie (+9,4 %). La tendance est plus hétérogène en dinde, puisque les principaux producteurs historiques affichent des abattages en repli, de 2,5 % en France et de 1,5 % en Allemagne. Dans le même temps, la production polonaise explose (+20 %), tout comme l’Espagne (+8,8 %), la République tchèque (+5,1 %) et la Hongrie (+7 %).