Œufs : un marché européen estival
Œufs : Si le calme s’intensifiait dans les grandes agglomérations, du fait des départs en congés et de la deuxième partie du mois rarement propice à la consommation, l’activité était jugée correcte mardi dans les zones de villégiature. Certains opérateurs signalaient néanmoins un petit ralentissement des commandes dans ces régions, les détaillants attendant d’y voir plus clair quant à la fréquentation des points de vente ces prochains jours. L’offre, de son côté, était globalement large et suffisante pour couvrir tous les besoins. En calibres M et P, les volumes étaient supérieurs à la demande, d’où des tarifs stables à baissiers selon l’opérateur considéré. En TG et G, les disponibilités étaient plus mesurées et le statu quo plus aisé.
Si le début de mois s’est déroulé mieux que prévu en Allemagne, l’été s’est désormais insitallé. La consommation marque le pas, comme la demande industrielle. L’offre étant peu évolutive, les cours se replient. En Espagne, la saison touristique est de rigueur, sans pour autant se révéler exceptionnelle. Les disponibilités couvrent sans difficulté les besoins du moment. Prix stables à baissiers.
Volaille : Les prix à la production du poulet et de la dinde sont orientés à la baisse début 2014. Le cours du poulet standard recule en moyenne sur les cinq premiers mois de 8 centimes (à 0,91 euro le kilo) comparé à la même période de 2013, selon Agreste. Celui de la dinde se replie de 11 centimes (à 1,21 euro). Ils effacent ainsi la hausse relevée en 2013 (5 centimes en poulet et 7 centimes en dinde). Le lapin défend mieux ses tarifs (-1 centime de janvier à mai, à 1,90 euro) après une progression de 8 centimes en 2013. Mais le fléchissement d'avril et mai, qui a fait suite à trois mois stables à haussiers, traduit les difficultés grandissantes de la filière lapin.