Œufs : un commerce toujours très tendu
Calibré : Le marché français restait tonique hier. Si quelques opérateurs notaient une demande stable à un peu plus calme, la grande majorité notait des besoins réguliers et tout à fait satisfaisants pour la saison. Reste que la production hexagonale était toujours aussi limitée et ne permettait pas de répondre à tous les besoins. Les cours ont poursuivi leur progression pour les calibres M, G et TG. Avec une hausse des démarrages, le commerce des petits œufs confirmait toutefois son équilibre. Prix reconduits.
Industrie : Les tensions restent fortes en œufs tout venant pour l’industrie. D’un côté, avec une activité ovoproduit moyenne ces derniers jours et à une valorisation jugée insuffisante, la demande industrielle est restée très mesurée. Or, en parallèle, les disponibilités françaises l’ont été tout autant, le tonus du commerce du conditionnement incitant les producteurs à placer le maximum d’œufs vers ce débouché plutôt que de se tourner vers l’industrie, aux prix bien moins rémunérateurs. Conséquence ; toujours très peu de volumes échangés en France, recours aux marchandises européennes plus compétitives et prix en hausse lorsque l’origine France est obligatoire. À signaler qu’une partie des industriels ressentait un petit frémissement de leurs commandes, et espérait leur montée en puissance avec les préparatifs des fêtes de fin d’année. À suivre.