Œufs : un commerce européen toujours chargé
Œufs : Pas de changement de tendance en ce début de semaine, à la quasi unanimité les opérateurs décrivaient hier un marché calme et peu demandeur. Les commandes pouvaient être amplement satisfaites avec l’offre du moment. Alors que dans le même temps la demande semblait bien orientée sur les œufs alternatifs, les besoins étaient calmes en œufs de cage. L’érosion des tarifs des œufs de calibre gros et moyen s’est poursuivie.
L’offre est limitée dans le sud de l’Europe et le marché est équilibré en Espagne et Portugal. En revanche, en Allemagne, le marché demeure chargé. Les grossistes sont prudents, car la plupart des régions sont en vacances scolaires et le commerce est calme. Les commandes des industriels restent limitées car ils disposent toujours de stocks et que les envois vers les Etats-Unis ne semblent pas en mesure d’évoluer beaucoup. A noter que la demande est en revanche très ferme en œufs alternatifs outre-Rhin et que l’offre du moment peine à la satisfaire. Le Royaume-Uni est aux achats mais ce marché est disputé par plusieurs états membres. Avec l’approche de Noël, le marché britannique pourrait se faire plus rémunérateur dans les semaines à venir.
Volaille : Le marché est calme du fait des vacances scolaires. La demande reste donc peu tonique pour les poulets, canards et dindes. L’absence de promotions n’a pas permis non plus de relancer la consommation. Il y a une légère reprise pour les produits d’hiver, tels que pintades et poules, mais la météo encore peu froide n’a pas permis le développement de la consommation. Pour ce qui est du lapin, l’augmentation du prix de 1 euro depuis un mois demi à Rungis n’inciterait pas aux achats.