Œufs : un commerce européen peu évolutif
Œufs : Les avis étaient partagés mardi en France. Si les uns notaient un tout récent réveil de la demande en œufs calibrés voire en tout venant pour le conditionnement, les autres jugeaient les échanges encore très calmes, faute de besoins suffisants pour absorber l’ensemble des disponibilités. Ainsi, alors qu’une partie des vendeurs reconduisait aisément ses tarifs, la plupart devait encore effectuer des concessions tarifaires, plus ou moins significatives selon l’opérateur et le calibre considérés. Une reprise de la consommation est attendue pour la fin de la semaine. A suivre.
En Europe, la consommation des ménages est jugée correcte à modérée, pour une offre stable. Les prix se tiennent difficilement. Les industriels continuent de travailler sur leurs stocks constitués cet été et n’achètent qu’avec parcimonie, laissant les cours sous pression.
Volaille : La fin de l’été n’a pas été propice au poulet ; les achats des ménages sur la période de quatre semaines se terminant le 6 septembre ont reculé de 4,8 %, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel. Une baisse liée à la mauvaise performance des poulets PAC (-12,7 %), alors que les escalopes de poulet ont progressé de 6,1 %. La tendance était plus positive pour le reste de la gamme avec des achats en hausse de 2,4 % en dinde et +2 % en canard. Les élaborés continuent d’avoir le vent en poupe (+2,6 %), malgré la baisse de régime du poulet rôti, cuit, fumé (-18,2 %) et grâce au tonus des découpes aromatisées (+27,9%), qui ont profité d’une météo ensoleillée. Pour le lapin en revanche, la chaleur a été fatale (-3 %).
En cumul annuel, le rayon volaille affiche dans son ensemble un recul de 1 %, pénalisé par la baisse de 11,4 % des achats de lapin et le manque de tonus du poulet (-1 %).