Œufs : un commerce au ralenti
Œufs : Le marché a été “très calme” en début de semaine mais c’est une situation “normale” pour cette période selon la majorité des opérateurs. Les commandes ont été peu nombreuses de la part des centres de conditionnement et des grossistes mais certains parlaient néanmoins d’une demande relativement “forte” lundi et mardi. Quelques vendeurs déploraient tout de même des stocks en hausse. Avec les inventaires qui approchent, les acheteurs éviteraient aussi d’avoir des stocks élevés. Dans ce contexte, tous les tarifs ont baissé de 10 centimes.
Du côté de nos voisins européens, en cumul sur les neuf premiers mois de l’année, la Commission européenne note que les exportations de l’Union d’œufs de consommation ont progressé de 14 % pour atteindre 193 615 tonnes. Le premier client de l’Union reste le Japon, avec 54 181 tonnes, soit 28 % des volumes, malgré un recul des ventes de 8,2 % par rapport à l’an dernier. Vers la Suisse, les envois sont stables, à 31 106 t. Les Etats-Unis deviennent notre troisième client suite à la grippe aviaire dans ce pays, avec 24 583 t, alors que les volumes étaient modestes en 2014 et quasi nuls auparavant. Avec 11 129 t, soit un doublement des envois, l’Arabie Saoudite est le quatrième client de l’Europe, devant Israël (8147 t).
Volaille : Le commerce reste très tonique à l’approche des fêtes du Nouvel an. Pour celles de Noël, les volailles festives ont été particulièrement plébiscitées, d’après le Réseau des nouvelles des marchés. Sur Rungis, les transactions en chapon, chapon de pintade, oie, poularde et dinde ont été élevées, surtout en début de semaine dernière, et les prix ont été fermes. En oie et en dinde, les resserres le jeudi auraient été néanmoins plus importantes. Foies gras de canard et d’oie, chevreaux et agneaux de lait ont aussi été servis sur les tables du 24 et 25 décembre. Leurs ventes ont été dynamiques, à des prix soutenus. En gibier, la demande aurait été moins élevée, sans toutefois faire pression sur les prix.