Œufs : toujours baissier bien qu’un peu plus fluide
Œufs : Plusieurs tendances en ce début de semaine chez les professionnels français de l’œuf calibré. Le début de mois et l’anticipation dans les zones de montagne de l’accélération de la saison avec les vacances d’hiver, se traduisent pour certains opérateurs par une augmentation des commandes et de bonnes prévisions à court et moyen terme, en particulier pour le calibre M. En revanche, d’autres ne notent aucune embellie particulière de la demande, et peinent encore à mettre leurs offres à jour, en particulier en calibre G et TG. Un contexte qui se traduit par des cours stables à baissiers selon le calibre et l’opérateur considérés.
La baisse des cours se poursuit à travers l’Union européenne, l’offre restant largement suffisante pour couvrir des besoins pourtant stables à légèrement haussiers. Selon Bruxelles, le prix moyen de l’œuf en Europe s’installait à 160,81 €/100 kg en semaine 4, en baisse de 15,2 % en un mois mais toujours en hausse de 33,6 % en un an.
Volaille : Selon le Comité interprofessionnel du poulet de chair (CIPC), 392 000 tonnes de viande de poulet ont été importées en France entre janvier et novembre 2017. C’est 3,1 % de plus qu’un an plus tôt. Le principal fournisseur est la Belgique avec 95 427 tonnes. Suivent les Pays-Bas (83 634 t), la Pologne (66 936 t) et l’Allemagne (44 549 t). Ces quatre pays fournissent près de 80 % des besoins hexagonaux pour près de 710 millions d’euros (M€) sur un total des dépenses françaises pour l’Union européenne de l’ordre de 900 M€. Les pays tiers sont moins présents ; 5 400 t en provenance du Brésil pour 14,16 M€ et 3 800 t de Thaïlande pour près de 14,65 M€.