Œufs : stable à plus ferme en Europe
Le commerce est resté actif mardi. Si certains opérateurs ont noté que la demande des centres de conditionnement tendait à faiblir avec le début des vacances scolaires, d’autres ont, en revanche, constaté que les besoins étaient soutenus dans les zones montagneuses. Les écoulements ont également été facilités par des promotions en GMS. Malgré quelques insuffisances ponctuelles, l’offre s’est, pour sa part, révélée un peu plus large. Elle a néanmoins trouvé facilement preneur à des cours raffermis en tous les calibres. Au sud de l’Union, le marché apparaît également dynamique. Les disponibilités en œufs calibrés comme en tout venant se révèlent limitées au regard des besoins. La consommation est régulière et l’industrie commence à revenir aux achats en préparation des fêtes de Pâques. De quoi permettre un raffermissement des tarifs. En Allemagne, l’heure est, en revanche, à la stabilité. Offre et demande restent régulières, ce qui maintient les prix dans des fourchettes inchangées par rapport à la semaine dernière.
Volailles : Le commerce de la volaille est calme à Rungis en cette période de congés scolaires mais les prix se maintiennent dans des fourchettes quasiment inchangées.
Rectificatif sur l’article paru le 5 février : les derniers chiffres d’Agreste concernent le troisième trimestre 2013. Il en ressort qu’au cours des neuf premiers mois de 2013, la production hexagonale de volailles a gagné 1,4 % en volume par rapport à la même période un an plus tôt. La progression était marquée en poulet (+5,5 %) alors que la dinde s’affichait en recul (-7,1 %). En parallèle, la consommation de volailles a retrouvé ses niveaux de 2012, avec une hausse en poulet (+1 %) et surtout en pintade (+9 %), alors que la dinde enregistrait un repli (-2,3 %).