Œufs : stabilisation des prix à l’industrie
Calibré : Les avis étaient partagés jeudi. Certains opérateurs se disaient proches de l’équilibre offre/demande, bien qu’ayant quelques volumes à gérer ponctuellement. Quelques-uns notaient même des commandes de réassort plutôt correctes pour la période. En parallèle, les autres professionnels ont rencontré des difficultés à écouler tous leurs volumes, et se devaient de faire des concessions tarifaires malgré des prix atteints déjà jugés très bas. Globalement, le marché français n’a pas dérogé à la tradition : l’après-Pâques a été synonyme d’offres plus étoffées du fait des récents retards d’enlèvement et d’accalmie de la demande, accentuée cette année par l’effet fin de mois. Les cours ont oscillé entre maintien plus ou moins aisé et repli.
Industrie : Cette semaine, les prix des œufs tout venant destinés à l’industrie se sont repliés puis stabilisés au fil des jours. Avec le lundi de Pâques et compte tenu de l’arrivée des fériés du 1er et du 8 mai, les besoins des industriels ont été et seront moindres. Et ce d’autant plus que les commandes d’ovoproduits étaient toujours aussi moyennes et décevantes. En parallèle, l’offre est restée large, mais ne semblait pas progresser d’une semaine à l’autre. Si les acheteurs ont maintenu leur pression sur les prix, ceux-ci ont peu à peu ralenti leur baisse, compte tenu d’un petit courant d’affaires à l’étranger et compte tenu des niveaux de prix atteints, loin d’être attractifs pour les vendeurs.