Œufs : stabilisation des cours en Europe
Le début de la semaine était jugé un peu poussif par certains opérateurs, maintenant que les commandes liées aux promotions de la Chandeleur sont passées. Certes, dans certaines régions le commerce semblait plus dynamique du fait du début de mois, avec une demande jugée correcte, que ce soit des centres ou de la grande distribution. Mais de nombreux opérateurs avouaient encore quelques lourdeurs ou de la déception au vu des commandes du début de la semaine. Les cours ont été reconduits dans un climat prudent.
Le marché européen est plus fluide dans son ensemble. Les cours se stabilisent au nord comme au sud de l’Union. Selon les prévisions de Bruxelles, la production européenne d’œufs coquilles devrait reculer de 1,45 % en février comparé à la même période de 2015 avant de se ressaisir en mars et de dépasser de 1,92 % son niveau du même mois de 2015. A noter, aux États-Unis, les tarifs semblent avoir retrouvé leur niveau d’avant la crise de la grippe aviaire.
Volaille : L’approche du Nouvel An chinois, fêté le 8 février, implique une demande assez tonique en canard à rôtir, notamment auprès des grossistes de la région parisienne.
En lapin, l’année a commencé avec difficulté. La consommation des ménages manque de tonus, or, dans le même temps, les importations de lapins espagnols semblent bien plus importantes que les années passées. Les producteurs espagnols seraient très compétitifs, ce qui fait pression sur les marchandises françaises, dont les prix à la production ont plongé. La filière constate des retards d’enlèvement en élevage dans un marché encombré.