Œufs : rude concurrence et chute des prix
![](https://medias.reussir.fr/lesmarches/styles/normal_size/azblob/2023-06/lq12817371c__lmq089_aviculture_niv2.jpg.webp?itok=t8Vr6gMs)
Calibré : Aucune amélioration de la demande française hier. Au contraire, le calme s’intensifiait et pourrait encore s’accentuer à court terme. Les deux fériés à venir laissaient les détaillants et grossistes prudents dans leurs achats, personne n’ayant de lisibilité quant à la fréquentation des points de vente ces prochains jours. Or, dans le même temps, la production ne ralentissait pas et les méventes successives se traduisaient par une offre toujours plus étoffée. À une concurrence entre opérateurs français chaque jour plus rude s’ajoutaient en outre des propositions à bas prix en provenance du nord de l’UE (Belgique, Pays-Bas). L’industrie communautaire ne pouvant pas tout absorber, la course à la baisse se poursuivait voire s’accélérait. Les prix chutaient, tous calibres confondus.
Industrie : Les industriels de l’œuf ont été très sollicités cette semaine. Les stocks qui progressaient rapidement en amont de la filière, du fait de l’atonie du commerce de l’œuf calibré, incitaient les vendeurs à se tourner vers ce débouché. Or, les besoins des entreprises d’ovoproduits restaient limités. Certaines entreprises n’avaient pas de besoin, faute d’activité suffisante en ovoproduits et alors que se profilait une semaine écourtée par un à deux jours chômés selon l’outil considéré. Les autres achetaient selon leurs besoins immédiats et ne pouvaient pas tout absorber. Des volumes qui ne trouvaient pas non plus preneur auprès des industriels européens, même si quelques opportunités ont été saisies en Espagne. De quoi tirer les prix vers le bas, en particulier au lendemain du 1er mai.