Œufs : retour au calme du marché européen
Mardi, la semaine venait à peine de débuter et, comme chaque année au lendemain de Pâques, le marché marquait une pause. Le commerce était limité ; les détaillants attendaient d’y voir plus clair quant à leurs ventes du week-end et les professionnels de l’amont étaient dans l’expectative des commandes de réassort voire des achats anticipés en prévision du férié du 1er mai. Le commerce ayant été fluide la semaine dernière, l’offre en œufs calibrés n’était pour le moment pas pléthorique, ce qui a permis aux cours de se maintenir, plus ou moins facilement selon l’opérateur considéré. En Europe, le calme est aussi de mise voire s’accentue. Au Nord comme au Sud, les marchés sortent de leur torpeur des fêtes pascales et l’heure est encore au bilan. La consommation comme la demande industrielle est jugée peu soutenue. L’offre est large ; les nombreux fériés ont entraîné des retards d’enlèvement qui alourdissent le commerce. Néanmoins, les disponibilités n’étant pour le moment pas excessives, les cours oscillent entre léger tassement et repli plus marqué.
Volailles : Vacances scolaires, retour d’un long week-end et fin de mois sont autant de facteurs qui ne favorisent pas le commerce de la volaille et du lapin en ce premier jour de marché à Rungis. La demande se révèle peu soutenue, aux yeux des opérateurs, tandis que l’offre reste régulière. Peu d’évolutions sont à noter sur les prix.