Œufs : ralentissement de l’activité en Europe
Mardi en France, certains opérateurs jugeaient leurs offres bien trop larges par rapport aux besoins, décevants et limités, du moment. Des concessions tarifaires étaient nécessaires, en particulier en calibre M. Les autres estimaient leurs volumes à peine suffisants et se portaient peu à peu aux achats. Néanmoins, ils se fournissaient sans difficulté, le marché des œufs tout venant destinés au conditionnement étant peu soutenu et bien approvisionné. Globalement, l’offre continuait de répondre aisément à toutes les demandes et les cours oscillaient entre maintien et repli.
En Europe, l’activité ralentit, surtout à l’industrie. Les entreprises d’ovoproduits se montrent plus frileuses à l’achat, diminuant leurs commandes ou les retardant au maximum. Malgré une offre jugée stable à très légèrement haussière selon le pays considéré, les cours sont sous pression et se replient. En calibré, la consommation marque le pas, l’amont tente d’ajuster son offre aux besoins du moment, d’où des prix stables à baissiers.
Volailles : La consommation de volailles peine à se maintenir en ce début d’année. Les derniers relevés du FranceAgriMer-Kantar Worldpanel montrent que les achats de volaille (produits élaborés compris) en cumul sur les huit premières semaines de l’année se replient de 0,7 % par rapport à la même période de 2013. Le poulet recule de 1,3 %. À l’inverse, la dinde affiche une hausse de 1,2 %. En lapin, la désaffection des ménages est marquée (-5,9 %). Les prix moyens progressent pour toutes les catégories.