Œufs : production en hausse de 2,5 % en 2016
Œufs : Le début de la semaine semblait être synonyme d’un petit regain des commandes chez la plupart des opérateurs, qui constataient hier une reprise de la demande des centres, des grossistes et des grandes surfaces. L’aval a en effet besoin de se réapprovisionner avant le début de mois, synonyme de regain de fréquentation de la distribution. En face, l’offre restait suffisante pour répondre à ce réveil des commandes, les tarifs sont demeurés stables quelque soit le calibre considéré.
A l’image de la France, le marché allemand donne des signes de stabilisation. Si l’offre reste large, la demande fait son retour que ce soit pour les grossistes, les magasins ou l’industrie, ce qui permet aux tarifs d’arrêter de baisser. En Espagne, les expéditions qui restent régulières vers les Etats-Unis contribuent à fluidifier le marché. Par ailleurs, selon les prévisions de la Commission européenne, la production d’œufs de consommation devrait augmenter en 2015 de 2,3 % par rapport à 2014, puis progresser de nouveau en 2016 de 2,5 % par rapport à cette année. Cette croissance l’an prochain sera notamment tirée par l’Allemagne (+1 %), l’Espagne (+10 %), les Pays-Bas (+5,3 %), la Pologne (+2,5 %) et le Royaume-Uni (+3,7 %).
Volaille : Le marché reste calme en cette fin de vacances scolaires et fin de mois. A Rungis, les prix ont été stables ces derniers jours sur la majorité des produits. La consommation de poules a repris mais les opérateurs ne l’estime pas très élevée. Le prix des lapins, qui augmente habituellement à cette période, est par contre jugé trop élevé alors que la demande ne suivrait pas. L’absence de promotions ne permet pas non plus de relancer les ventes sur l’ensemble du segment. Un réveil du commerce est donc espéré pour la semaine prochaine.